26/10/2010

SATORI A PARIS


Tous me décochèrent des regards absolument noirs lorsqu’ils entendirent mon nom, comme s’ils se marmonnaient intérieurement : « Kerouac , je peux écrire dis fois mieux que ce cinglé de beatnik, et je le prouverai avec ce manuscrit intitulé Silence au Lip, tout sur la manière dont Renard entre dans le hall en allumant une cigarette, et refuse de voir le triste et informe sourire de l’héroïne, une lesbiennes sans histoire, dont le père vient de mourir en essayant de violer un élan, à la bataille de Cuckamonga ; et Philippe, l’intellectuel entre, au chapitre suivant, en allumant une cigarette, avec un bond existentiel à travers la page blanche que je laisse ensuite, le tout se terminant par un monologue de la même eau , etc,..tout ce qu’il sait faire, ce Kerouac, c’est écrire des histoires, hhan. » - « et tout est de si mauvais goût, pas même une seule héroïne bien définie, en pantalon domino, crucifiant des poulets pour sa mère, avec marteau et clous dans un évènement dans la cuisine. »
Hac, la seule chose que j’ai envie de chanter, c’est le vieil air de Jimmy Lunceford :

C’est pas tellement ce que tu fais
C’est la manière dont tu le fais


Text : Satori à Paris, Jack Kerouac, 1966
Pics. FM, Métro&Le Floréal, Paris

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire