Appuie-toi l'ami, repose ton corps, oublie ce que ta mère t'a dit, ou même ton aîné, courbe-toi et succombe à ces idées faciles, engraisse-toi de réconfort sucré, délecte-toi de ces successions d'images qui te rassurent. Regarde comment mes langues de béton usé sont généreuses, elle croient déjà à ta tristesse, et à ta paix. Oui, je suis un ami facile et je n'ai que toi, mais n'est-ce pas suffisant pour quelques minutes. Comme les héros fatigués qui grossissent de sagesse je te raconterais ton règne impossible, je surenchérirais jusqu'à l'absurde. Mon histoire est finie alors nous partagerons la tienne. Et si par chance le soleil veut bien nous accorder un peu de sa compassion alors il y aurait des ombres pour appuyer notre conte et nous nous réchaufferons du vent.
Assis-toi, voilà, non, ta cigarette ne me dérange pas, n'aie pas peur, crois seulement à mon écoute car ma fatigue est sincère.
picst,text. ae, Rio
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