” Tout ce que je touche me fait mal, et , enragé des supplices que je veux attribuer à des puissances inconnues qui me persécutent et entravent mes efforts depuis tant d’années, j’évite les hommes, néglige les réunions, décommande les invitations, et éloigne les amis.
Il se fait autour de moi du silence et de la solitude : c’est le calme du désert, solennel, horrible, où par bravade je provoque l’inconnu, luttant corps à corps, âme à âme.
Je me sens sublime , flottant sur la surface de quelque mer : j’ai levé l’ancre et je n’ai nulle voilure.”
text. August Strindberg / Inferno
pics. Vahram Aghasyan
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